ça doit être le printemps qui fait ça

Vendredi
Séparation et méfiance
Rejouent inlassablement dans mon être tout entier
Le monde est teinté de cette couleur endormie sans jamais rêver que des
cauchemars
L’univers dans lequel je gambadais s’est inversé et je me retrouve dans le
hall de gare sans vouloir danser ni prendre aucun train, par crainte de
voir la pluie dehors elle qui m’embrasait pourtant même diluvienne, elle qui
nourrit les plantes toutes les plantes.
Je suis nauséeuse dans cette gare pas la moindre fenêtre on dirait que
c’est moi qui les ai fermées mais j’ai des trous de mémoire.

Faible. Déboussolée. La tragédie peut se répéter et elle va pas
se gêner, le cycle de vie, cette farce absurde ou quand j’ai atteint
le sommet j’oublie à chaque fois que je vais redescendre. Imaginez donc
sisyphe heureux moi je ne sais plus faire. Tout est étranger tout à coup et
tout devient son envers. Le soleil est un profond menteur et la seule
pluie que je connais maintenant c’est celle là intérieure qui fait des
spasmes au ventre. Pourquoi toi maintenant tu me déloges de ma branche et
je dois tout recommencer, le maudit travail, bâclé sûrement, donc peut être
te dire merci, puisque le plus tôt sera le mieux.
Déréalisation et déprime.
Être multiple. Plein de moiS : des qui me font mal plus que d’autres qui le
font pareil mais déguisés . Voilà. Now im afraid of the dark again.

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SAMEDI

ca recommence

new dawn new day new life
ne me manque pas.
le départ, le moment de la séparation cest la déchirure insupportable
et puis le lendemain
c’est comme s’il n’avait jamais été vraiment là, vraiment proche, vraiment aimé.
ne me manque pas.
n’est pas là.