susie

((((____ typewriter poetry____))))

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s u s a n j o u r n a L d e u x

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p20-21‡

Aimer = la sensation d’exister sous une forme intense

Comme de l’oxygène pur (et distinct de l’air)

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L’anxiété ontologique, « Weltangst ». Le monde vide – ou bien en ruine, en lambeaux. Les gens sont des poupées à ressort. J’ai peur.

Il y a des gens dans le monde

Un poids sur la poitrine, les larmes, un cri qui n’en finirait jamais si je le laissais échapper.

Je devrais partir un an.

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Dire un sentiment, une impression, c’est le diminuer – l’évacuer.

(ajouter les deux autres paragraphes? p.21)

p.22-23 ‡

mais l’obsession doit être évacuée d’une manière ou d’une autre. Je dois orienter ailleurs une partie de cette énergie…

De ma mère, j’ai appris « je t’aime » signifie « je n’aime personne d’autre »

. elle m’a fait sentir : le malheur est la déloyauté.

La thérapie est un déconditionnement.

peur de partir, moi.

p.23-24 ‡

Le changement – la vie – se produit grâce aux accidents.

Ma loyauté envers le passé – mon trait de caractère le plus dangereux, celui qui m’a coûté le plus cher.

Le respect de soi. (…) c’est le secret d’une vie sexuelle épanouie.

On ne peut demander à personne de changer de sentiment

p.24-25-26 ‡

L’ectoplasme est du liquide séminal (déplacé) – les médiums du XIXe siècle sont un symptôme aberrant de l’éveil de la sexualité féminine « moderne ».

Le dexamyl (((amphétamine))) porte en angleterre le nom de «purple hearts» – les gamins en prennent vingt d’un coup, avec du coca… puis (à l’heure du déjeuner) ils s’engouffrent dans une « grotte » (21 personnes max) et dansent le Watusi.

A.G. affirme qu’un homme raisonnable n’est libre nulle part, sauf dans son propre esprit – ne perd pas d’énergie à essayer de controler son corps dans le monde exterieur.

p.27 ‡

sentir son propre tégument (sa peau) transpercé.

p.28-29 ‡

« une incertitude de jeunesse » (brecht) > ??

sur la SF:

– le savant traité comme un individu libérant des forces capables de détruire l’homme si on ne les contrôle pas sérieusement.

– cf. l’ancienne version du savant (Prospero etc.) comme magicien toqué qui ne contrôle qu’en partie les forces qu’il manipule.

l’attitude moderne à l’égard de la folie : être « pris en charge »

Jonathan Miller (ecrivan et metteur en scene britannique) :

le carrefour entre la psychiatrie et l’esthétique.

p.30-31 ‡

Séquence d’une migraine :

perte de perspective (aplanissement) > « phénomène de fortification » (lignes blanches ; arrivent d’un côté) > nausées et vomissements > hémicrânie aiguë

(en cas de douleur intense, il y a toujours un point qui concentre le phénomène)

L ‘ O D O R A T est la zone sensorielle la plus importante du cerveau, et aussi la plus primitive

Très puissante mais pas articulée – on ne peut rien en faire (seulement la nommer)

Tout en accent, pas de syntaxe

L’odeur nous apporte une connaissance de la sensation lavée de la pensée (au contraire de l’ouïe et de la vue)

p.32-33 ‡

l’influence de la photographie sur la peinture : relever ?

(puis,)

Les mots ont leur fermeté propre. Le mot sur la page ne révèle peut-être pas (cache sans doute) la mollesse de l’esprit qui l’a conçu. > toutes les pensées sont optimisées – plus claires, mieux définies, plus puissantes quand elles sont imprimées – c’est-à-dire détachées de la personne qui les pense.

une fraude potentielle – au moins potentielle – dans toute écriture.

p.34-35 ‡

La sensibilité est le terreau de l’intellect.

Il n’existe pas de syntaxe de la sensibilité – du coup, on l’ignore.

description de susan en plusieurs points

L’ALCOOL EST UN DÉPRESSEUR

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l’incroyable douleur revient encore et encore et encore

p.38-39-40 ‡

recopier paragraphe 1 ?

humanisme = moraliser le monde, tout en refusant de reconnaitre les « crimes » dont parle Sade.

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Les autres ne sont pas réels – petits personnages, très lointains. j’aurais dû franchir mille cinq cent kilomètres à la nage pour atteindre la limite de la relation, derrière laquelle se trouvaient peut-être d’autres personnes, mais trop loin et j’étais trop fatiguée.

Le réseau de cette relation qui s’étend presque à l’infini ; la densité de son tissage

c’est ce qui m’a retenue —

Le sentiment de la singularité de P., de sa valeur, de ce qu’il a de précieux —

H. — relation au tissu lâche, très fleur bleue — ce qui rend possible une amitié, beaucoup plus tard.

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si on savait qu’on allait vivre deux cents ans, serait-on aussi fatigué à 35 ?

L’état de fatigue est-il une complicité spontanée avec la mort — une façon de lâcher prise à mi-parcours, en prévision de ce qu’on juge être le bon moment ?

Ou, d’un point de vue objectif, est-on de toute manière fatigué à 35 ans, et passe-t-on les cent soixante-cinq années suivantes en « se trainant » ?

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si on pouvait amputer une partie de sa conscience…

(il y a six ans) j’étais encore si ensommeillée, dans le flou. Si morte, ou plutôt, encore à naître.

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je ne parviendrais jamais à survivre à cette souffrance. (Apaisement dû au passage du temps, etc.)

Je suis pétrifiée, paralysée, les vitesses sont bloquées. La douleur diminuera, s’estompera seulement si je parviens à transposer l’émotion — du chagrin à la colère, du désespoir à l’assentiment.

Je dois devenir active. Tant que je continuerai de me sentir menée (et non agissante), cette souffrance intolérable ne me quittera pas —

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motivation persistante de mon écriture.

X parle, demande, exige — mais s’il n’y a pas de réponse, se détourne. Y essaie d’en tirer le meilleur parti.

j e m e s e n t i r a i b i e n c e m a t i n à 7 heures.

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Ces quatre années! cette durée monumentale — son poids, son épaisseur presque palpable — m’obsède.

Je suis si attachée à ce que les gens « étaient » —

p.42-43 ‡

Pièce :

Docteur

Le monde est un corps

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L’écriture est une porte étroite. Certains fantasmes, comme les gros meubles, ne passent pas.

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